Souvent, les gens qui quittent leur pays d’origine se sentent eux-mêmes qu’ils n’appartiennent plus à l’endroit qu’ils ont quitté mais aussi qu’ils ne sont pas acceptés dans le nouvel endroit. C’est souvent la question de la perception individuelle.
Soraya Romero Hernández (1983, Madrid), journaliste senior à la radio “RaBe” (“Enzalados”) et l’auteure du livre pour les enfants „Pi & Palala“ pense différemment: Il est possible de ressentir de l’attachement à deux endroits et de s’y sentir bien. Vous n’avez pas besoin de choisir sur le principe: „soit ceci ou cela“ mais vous pouvez embrasser deux cultures et vous enrichir
Le livre né à l’époque de corona est le résultat d’un calme silencieux, d’une réflexion interne philosophique et d’une redécouverte d’une relation subtile avec son propre enfant. La motivation initiale de Soraya était de dédier une histoire pour l’anniversaire de son fils mais l’accueil et la résonance publique étaient si forts que la femme a décidé de le publier ellei-même en plusieurs langues. Le livre a été pris comme point de départ dans le projet d’intelligence émotionnelle pour les enfants „EmotionArte“ par l’artiste et pédagogue sociale Lorena Diez avec la musicienne et professeure Alejandra Martin.
Il semble au premier coup d’œil que “Pi & Palala” est une histoire pour les enfants. Lorsque vous commencez à l’analyser, vous réalisez une profonde rencontre philosophique également offerte pour les adultes. Une citation d’un poète et rappeur espagnol qui ouvre le livre le confirme. Ce n’est pas juste une autre histoire amusante, mais un récit de l’expérience de l’immigration expliquée symboliquement et métaphoriquement à travers la figure d’un oiseau migrateur.
Soraya est convaincue que nos enfants ne sont pas nés initialement avec des stéréotypes et des préjugés. C’est pourquoi une histoire sur l’amitié entre un oiseau et une vache est absorbée harmonieusement par eux. Le livre est deux fois plus précieux car il a été illustré par Carla Álvarez García, une jeune fille de 11 ans qui a apporté sa vision et sa propre interprétation visuelle de l’histoire.